FICHE TECHNIQUE :
- REALISATEUR : Andrew Stanton
- GENRE : Animation
- DUREE : 1h37
- SITE OFFICIEL : http://www.disney.fr/FilmsDisney/Wall-E/index_fr.html
- DATE DE SORTIE : 30 Juillet 2008
BANDE ANNONCE :
SYNOPSIS : Wall-E est le dernier representant d'une série de robots chargé de nettoyer la terre abandonnée depuis 700 ans a cause d'un niveau d'ordure qui a rendu la planete inhabitable pour les humains. Tous les jours, il nettoye conscieusement notre planete, mais le robot se sent seul et reve de rencontrer le grand amour. Arrive un jour un autre robot sonde dont Wall-E tombe immédiatement amoureux au point de la suivre quand celle ci a terminée sa mission sur Terre.
CRITIQUE : Apres Ratatouille, voici le cru 2008 des studios Pixar. On quitte un Paris rétro pour s'envoler en pleine science fiction sur une planete Terre abandonée de tous. Tous ? Pas tout a fait car Andrew Stanton a créé le plus attachant des robots qui est le heros de ce nouveau chef d'oeuvre.
Le réalisateur Andrew Stanton nous avait déja enchanté il y a 4 ans avec Le Monde De Nemo, il fut aussi scenariste, producteur ou co-réalisateur de quasiment tous les projets de Pixar. Wall-E est un personnage qu'il a inventé bien avant cela des les années 90 sans savoir vraiment quoi en faire. C'est sans compter sur le savoir faire de Pixar pour rendre humain n'importe quoi du jouet a la voiture pour enfin arriver a trouver une histoire qui pourra emballer le grand public.
Mais quels genre de génie se cachent dans les locaux de Pixar pour arriver a chaque fois a pondre un nouveau chef d'oeuvre ? Dès son apparition sur le Web il y a de cela un an, le petit robot heros de son long métrage avait su faire fondre les coeurs et c'est avec une grande impatience qu'on attendaient son arrivée sur le grand écran. L'attente en valait la chandelle. Wall-E est une magnifique histoire une nouvelle fois superbement réalisé et avec l'un des plus attachant personnage jamais créé par le studio.
C'est bien connu, les robots ne parlent pas. Le film commence donc quasiment comme un film muet, Wall-E étant doté que de quelques bruits et la possibilité de prononcer quelques mots. La premiere partie du film nous permet de le suivre dans son travail quotidien. On s'amuse a le voir découvrir mille et un trésor laissé par les humains qu'il aime collectionner. Chaque découverte est source de gags hilarants. La suite du film s'engage dans une grande aventure spatiale dont les details seront a decouvrir en salles pour menager le suspens.
Pour la premiere fois Pixar mélange ici des prises de vues réelles avec des personnages de synthese. Tous les anciennes archives vidéos de notre planete sont composé d'images de véritables acteurs, tout comme l'extrait de Hello Dolly qu'aime se passer en boucle notre héros. Tout le reste est constitué d'images de synthese magnifiques avec des décors sublimes comme ces grattes-ciels reconstitués par les blocs de dechets générés par Wall-E. Les plans dans l'espace méritent eux aussi le deplacement dans une salle qui projetera le film en numérique a tel points ils sont somptueux.
A travers de tres nombreux gags et references Wall-E est avant tout une belle histoire d'amour entre deux robots sur fond de critique de notre societé de consommation qui pourrait nous mener a une pareille catastrophe. Le film nous propose d'enlever nos oeilleres et de regarder les gens autour de nous a l'epoque où les liens virtuels deviennent bien souvent plus fort que les liens réels. Le film ne serait pas un Pixar non plus si il ne parodiait pas quelques classiques du genre ; avec son personnage qui ressemble a une version miniaturisé du robot de Short Circuit, Wall-E parodie allégrement le 2001, Odysée de L'Espace de Stanley Kubrick.
Wall-E s'avere pour le moment etre le mieux placé pour devenir le meilleur film de l'année grace a son personnage extraordinaire et son histoire drole, rythmée et émouvante. On ressort de la projection completement chamboulé et l'image de ce petit robot restera longtemps imprimé dans notre tete et notre coeur. Un classique immédiat a ne surtout pas rater.
MON AVIS : 5/5 |
POST SCRIPTUM : Ceci n'est pas un poisson d'avril comme ma premiere critique d'Indiana Jones IV, je remercie grandement Heaven, Allociné et Over-Blog de m'avoir permis d'assister a cette avant premiere surprise en exclusivité avant meme le public américain et français.
Commenter cet article