FICHE TECHNIQUE :
- AVEC : Johnny Depp, Christian Bale et Marion Cotillard
- REALISATEUR : Michael Mann
- GENRE : Biopic / Polar
- DUREE : 2h13
- SITE OFFICIEL : http://www.publicenemies.net/
- DATE DE SORTIE : 08 Juillet 2009
BANDE ANNONCE :
SYNOPSIS : Les dernières années de la vie de John Dillinger, Ennemi public numéro aux USA dans les années 30, qui était capable de braquer une banque en moins de deux minutes.
Est ce que la vie de John Dillinger était si peu intéressante que cela pour que le film de Michael Mann soit si plat ? A aucun moment, le film ne décolle. Chaque scène d'évasion de prison, de braquage ou de poursuite est molle et sans intérêt. Pas de suspens ou d'émotions dans ces scènes. Autant dire que les passages plus intimistes ne sont pour le coup pas plus réussies. On s'ennuie très vite avec l'envie constante de carrément quitter la salle. Peut être est-ce la faute à un manque de développement des personnages qui manque profondément de caractère. On suit des personnages dont au final on connaît rien. Difficile dans ces conditions de s'attacher à eux.
Pourtant Public Enemies réunit un casting impressionnant : Johnny Depp incarne John Dillinger, Christian Bale est l'agent du FBI Melvin Purvis et Marion Cotillard est la fiancée de John Dillinger. D'habitude excellent dans chacun de ses roles, Johnny Depp semble ne pas avoir trouvé comment incarner le celebre Bandit auquel il ne ressemble même pas. Pas de transformation physique dans ce film et il a gardé la même voix de "méchant" que dans Sweeney Todd. Sa prestation est fade tout comme celle de Christian Bale complètement transparent. Marion Cotillard n'aura pas l'occasion de plus briller a l'écran tant son temps de présence est quasi anecdotique.
Forcemment le sujet du film fait penser a dytique Mesrine qu'a réalisé l'année dernière Jean-François Richet. Même si l'époque n'est pas la même, l'histoire de DIllinger et celle de Mesrine possède de nombreux points communs. Les deux hommes semblant avoir les mêmes talents pour braquer les banques, s'échapper de prison avec panache et séduire les femmes. Du coup la comparaison est inévitable et ne joue pas en faveur du film de Michael Mann. Les décors de banque font penser au braquage du début de Dark Knight, le dernier Batman, et une fois encore celui-ci enterre Public Enemies.
Au final on retiendra peu de choses de ce Public Enemies. Quelques plans réussis et une ou deux scènes plutôt pas mal mais c'est très peu pour un film de 2h13. Un film à conseiller principalement aux inconditionnels du réalisateur Michael Mann dont on reconnaît indéniablement la patte. En revanche, pas sur que le grand public soit emballé par ce long métrage mou et ennuyant.
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