

- AVEC : Larry David & Evan Rachel Wood
- REALISATEUR : Woody Allen
- GENRE : Comédie
- DUREE : 1h32
BANDE ANNONCE :

Whatever Works est en fait un scénario que Woody Allen avait écrit dans les années 70 mais qui n'avait pas vu le jour faute d'acteurs principal pour jouer le rôle. Après un petit dépoussiérage permettant d'insérer une allusion à Barrack Obama et a des actualités plus récentes le réalisateur s'est a nouveau demander qui pourrait incarner le personnage de Boris Yellnikof. Pourtant un choix semblait évident, tant le personnage partage de points communs avec le réalisateur ou des personnages qu'il a incarné. Mais à 74 ans il semblerait que Woody Allen ne veuille plus porter le role principal de ses longs métrages.
C'est finalement à Larry David que le role a été confié. L'homme n'est pas un inconnu pour les fans du réalisateurs puisqu'il a déjà tenu de petits rôles dans deux autres films de Woody Allen. Il est surtout le créateur de la série culte Seinfeld et plus récemment de la série Curb Your Enthusiasm. Whatever Works est cependant le premier film dans lequel il tient le rôle principal. Une tache pas évidente pour un acteur habitué a improviser qui doit ici réciter les dialogues ciselé a la perfection de Woody Allen. Le comédien délivre une prestation vraiment remarquable en ersatz du réalisateur. Un homme cynique qui aurait tout pour faire fuir mais qui est pourtant attachant par sa drôlerie.

La jeune squatteuse idiote Mélodie Celestine est incarnée à l'écran par Evan Rachel Wood. L'actrice découverte dans Thirteen et revue depuis dans Accross The Universe ou bient encore dans The Wrestler délivre une prestation bien différente de l'image que l'on avait d'elle. Jamais elle n'avait jusque là a jouer le role d'une jolie écervelée et le résultat est au delà des attentes. L'actrice est tout simplement a craquer et on comprend très bien comment même un génie comme Boris puisse tomber amoureux d'elle.
Le film reprend toutes les bonnes ficelles des comédies de Woody Allen . Des personnages déjantés, des situations absurdes et plein de trouvailles. Par exemple, le génie de Boris lui permet d'etre le seul a savoir que des spectateurs le regarde et il n'hésite pas a s'adresser directement nous a la grande surprise des autres personnages. Le film traite du hasard dans la vie, de l'amour et de l'évolution des sentiments. Une illustration d'un concept qui tient au coeur du héros du film : peu importe tant que ca fonctionne.
C'est une tres bonne idée d'avoir sorti ce Whatever Works au début de l'été, sa fraîcheur et sa gaieté est parfaitement adapté à la saison. C'est vraiment dans la comédie que Woody Allen est le meilleur et ce nouveau film en est encore un exemple parfait.

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