FICHE TECHNIQUE :
- REALISATEUR : Gregory Hoblit
- AVEC : Anthony Hopkins, Ryan Gosling & Rosamund Pike
- GENRE : Thriller
- DUREE : 1h51
- DATE DE SORTIE : 9 Mai 2007
SYNOPSIS : Ayant découvert que sa femme le trompe, Ted Crawford décide de l’abattre froidement avant de se rendre à la police sans faire d’histoire. Le procès donnera l’occasion au vieil homme de donner une leçon à Willy Beachum, jeune procureur carriériste.
CRITIQUE : Mis à la retraite du rôle d’Hannibal Lecter au profit de Gaspard Ulliel, il fallait bien qu’Anthony Hopkins trouve un nouveau rôle de psychopathe manipulateur. C’est Gregory Hoblit, réalisateur de Peur Primale qui lui en donne la chance dans La Faille avec un nouveau personnage démoniaque qui au lieu de s’en prendre à d’innocents agents du FBI, a trouvé plus intéressant de martyriser un jeune procureur aux dents longues.
Le scénario fait penser un peu à une épisode de Columbo, dès le début on voit le meurtre et son responsable, il ne devrait pas y avoir de doutes mais pourtant le script est suffisamment malin pour faire marcher le spectateur qui va finir par douter lui-même de la culpabilité de Ted Crawford.
Le film oscille entre thriller et film de procès avec un ton inédit. Le personnage joué par Anthony Hopkins s ‘amuse beaucoup de ce jeu du chat et de la souris et cela ajoute une touche d'humour noir au film vraiment bien pensé. On reste scotché au fauteuil en attendant le prochain revers de situation où la mise en place d’un nouveau engrenage de la manipulation.
Sans manger personne, Anthony Hopkins retrouve donc un personnage similaire à celui du Silence des Agneaux, sujet qu’il maîtrise parfaitement et une prestation épatante. Face à lui on trouve Ryan Gosling, valeur montante d’Hollywood, qui incarne Willy Beachum. L’acteur arrive à rendre attachant ce jeune procureur malgré ses dents qui rayent le parquet. Beachum est sur le point d’entrer dans un gros cabinet privé et cette affaire qu’il va traiter a la légère tombe plutôt mal.
Mais les bonnes idées du scénario,n’empêche pas le film de comporter quelques scènes moins utiles qui ont tendance à faire baisser la tension. Un petit retour en salle de montage pour serrer tout ça n’aurait pas été du luxe.
Ne payant pas de mine dans sa bande annonce, La Faille se révéle une bonne idée de manipulation qui plus est servi par une brochette d’excellents comédiens. A moins de vraiment faire la fine bouche, La Faille devrait séduie un grand nombre de fans de polar de par son originalité.
NOTE : 3/5
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