Critique Ciné : 127 HEURES de Danny Boyle

FICHE TECHNIQUE :

 - TITRE ORIGINAL : 127 Hours

 - AVEC : James Franco, Kate Mara & Amber Tamblyn

 - REALISATEUR : Danny Boyle

 - GENRE : Biopic, Drame, Aventures

 - DUREE : 1h34

 - SITE OFFICIEL : www.127heures-lefilm.com

 - DATE DE SORTIE : 23 Février 2011

BANDE ANNONCE :

SYNOPSIS : Aaron Ralston part seul passer un week end dans le canyon de Blue John dans L'utah sans avoir prévenu sa famille et ses amis de sa destination. Il va amerement le regretter lorsqu'il se retrouve le bras coincé par un rocher. Un calvaire qui va durer 127 heures.

CRITIQUE : Danny Boyle dont la carrière est marquée de nombreuses adaptations de best sellers de Trainspotting à Slumdog Millionnaire en passant par La Plage, semble maintenant s'interresser au destin de personnages sortant de l'ordinaire. Pour la première fois c'est une histoire vraie qui lui inspire son nouveau film, celle du calvaire d'Aaron Ralston, un alpinisite un peu trop intrépide qui va payer cher sa prise de risques.

Aprés Buried il y a quelque mois, l'idée de revoir un gars coincé dans un trou pouvait faire fuir la majorité des spectateurs mais le fait que ce soit Danny Boyle qui réalise ce 127 heures pousse forcement à aller découvrir le nouveau projet de ce talentueux réalisateur. Approché pour réaliser un documentaire sur l'histoire d'Aaron Ralston, le metteur en scène a choisi plutot d'en faire un véritable film dont l'histoire avait tout du film d'aventure et du drame ou il collerait au personnage à 100% sans s'interresser au soucis qu'ont du se faire sa famille et ses proches comme l'a fait lui meme Aaron.

Tourné dans le meme canyon mais aussi dans une reproduction à l'identique de la faille dans laquelle Aaron est resté coincé, le film se concentre sur le calvaire du jeune homme. Le long métrage commence par le début du périple de l'intrépide montagnard ou l'on peut voir que le jeune homme cherchait vraiment a repousser ses propres limites pour l'adrenalyne. L'action ralentit forcement une fois qu'il se retrouve coincé mais grace à quelques flashbacks ou délires du "héros", Danny Boyle réussit a faire rebondir son histoire là ou nous ennuyait royalement Rodrigo Cortés dans son Buried.

C'est James Franco qui incarne Aaron Ralston, pour son premier grand rôle en tête d'affiche l'acteur se retrouve presque seul devant la caméra. Une parfaite occasion pour lui de prouver son talent qui jusque là n'etait pas forcement évidemment décelables dans ses précédents films. Il avait déjà était tete d'affiche de quelques films qui n'avaient jamais vraiment marqué les esprits. Sa prestation dans Milk avait déjà ouvert la voix à cet acteur qui a désormais tout hollywood a ses pieds. Il faut dire que son incarnation d'Aaron Ralston est vraiment bonne, il arrive en effet à rendre presque sympathique cet imbécile égoïste.

Plutot bien rythmé grace a d'incessants flashbacks et délires, 127 Heures est tout de meme parfois un peu ennuyeux. Il faut dire qu'on a un peu de mal a prendre en pitié, un type qui avait besoin de se coinçer le bras pour prendre conscience de son égoïsme. On rigolera dans les scènes les plus marrantes du film mais son calvaire ne touchera que pour dire qu'on aurait pas aimé etre à sa place. Les superbes paysages séduiront certainement plus que le calvaire d'Aaron.

Pas totalement raté, 127 Heures est quand meme bien plus réussi que Buried et méritera beaucoup plus d'etre vu. On comprend tout de meme qu'il n'est pas remporté d'Oscar car il ne s'agit pas non plus d'un grand film de cinéma. Son principal interet sera de permettre à James Franco de décrocher de nombreux rôles interressants dans un futur très proche.

MON AVIS : 2/5

BONUS : La première partie d'un documentaire sur Aaron Ralston