FICHE TECHNIQUE :
- TITRE ORIGINAL : LOVE & OTHER DRUGS
- AVEC : Anne Hathaway & Jake Gyllenhaal
- REALISATEUR : Edward Zwick
- GENRE : Comédie romantique
- DUREE : 1h52
- SITE OFFICIEL : http://www.loveetautresdrogues-lefilm.com/
- DATE DE SORTIE : 29 Décembre 2010
BANDE ANNONCE :
SYNOPSIS : Jamie Randall est capable de vendre tout et n'importe quoi mais sa dépendance au sexe lui fait perdre son travail. Il retrouve un travail en tant que visiteur médical chez Pfizer et fera la connaissance de Maggie Murdock, une jeune femme ateinte de la maladie de Parkinson. Entre eux s'installe une aventure qu'il pensait sans lendemain mais le jeune homme s'attache et va tout faire pour la conquérir.
CRITIQUE : D'Edward Zwick on connait surtout son penchant pour les blockbusters d'actions comme Le Dernier Samouraï ou bien Blood Diamond. Ce qu'on savait moins c'est que le réalisateur était aussi un sensible ayant des penchants pour la comédie romantique. N'allez cependant pas croire qu'il s'agit ici que d'une simple histoire d'amour car derrière se cache aussi une toute autre histoire.
Ce Love & Autres Drogues est encore un bel exemple de titre très mal traduit par le distributeur français. Tout le monde est censé savoir depuis le collège que le mot Drugs signifie en anglais Médicaments et non drogues. Le titre américain décrit donc à la perfection le sujet du film alors que le français nous laisse imaginer d'autres choses. Car c'est bien d'amour et de médicaments qu'il est question ici. Un film en deux voir trois parties sur fond d'histoire d'amour traitant à la fois de l'industrie pharmaceutique et de la maladie de Parkinson.
Le film démarre plutot bien, l'histoire est pleine de rythme, dés les premières notes des Spin Doctors on comprend que l'intrigue se déroulera dans les années 90. On suit Jake Gyllenhaal aussi bon vendeur que séducteur : Ses déboires au travail, ses conquetes, ses problèmes familiaux nous sommes tout a fait dans la comédie pas forcement hilarante mais tout a fait plaisante avec son lot de clichés lié au genre comme le gros obsédé un peu déjà vu dans Charlie, Les Filles Lui Disent Merci. L'acteur est ici bien différents des rôles qu'on lui connait, un personnage exhubérant vraiment a mille lieu des roles sombres comme Donnie Darko ou Brothers.
L'histoire bascule ensuite lorsque Jamie rencontre Maggie (Anne Hathaway), on suit alors leur relation basé sur le sexe sans engagements. Les deux acteurs payent de leur personne et n'hésitent pas à dévoiler leur anatomie. Filles et garcons en auront pour leur argent pour le rinçage d'oeil. Les scènes de nu parfois totalement gratuites surprennent vraiment dans une comédie américaine tout public. On connait forcement la suite, les deux amants qui s'etaient promis une relation sans lendemain finissent par tomber amoureux pour le plaisir des spectateurs.
Mais subitement le film bascule totalement dans un acte III dramatique autour de la malaidie de Maggie. Les difficultés du traitement, la peur de s'engager avec la maladie et le garçon obligé de ramer comme un fou pour récupérer celle qu'il aime et qui a rompu. On a limite l'impression de regarder un autre film tant il a perdu toute l'énergie de ses débuts. Sans avoir vraiment pu s'attacher a des personnages pas forcement interressant cete derniere partie aura du mal a nous émouvoir. La maladie de Parkinson qui est dégenérative n'est montré que dans ses premieres phases les moins choquante comme si le réalisateur et scénariste n'avait pas osé aller a fond dans le mélo.
On ressort de la salle en se demandant quelle genre de film on a vraiment vu. Une sorte de comédie romantico-dramatique qui s'égare dans diverses directions. De la pure comédie, à la dénonciation des travers de l'industrie pharmaceutique et de leurs méthodes pour nous refourguer leur méthode miracles (anti-depresseur et viagra) comme si elles étaient indispensable avec en apothéose la maladie pour essayer de nous tirer quelques larmes qui ne viendront cependant pas.
MON AVIS : 2/5
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