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Critique Ciné Avant Première : THE ARTIST de Michel Hazanavicius

Publié par Xav-B sur 27 Septembre 2011, 19:30pm

Catégories : #Critiques Ciné

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FICHE TECHNIQUE :

 - REALISATEUR : Michel Hazanavicius

 - AVEC : Jean Dujardin, Berenice Bejo & John Goodman

 - GENRE : Comédie Dramatique

 - DUREE : 1h40

 - SITE OFFICIEL : http://www.warnerbros.fr/the-artist

 - FICHE ALLOCINEhttp://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=183070.html

 - DATE DE SORTIE : 12 Octobre 2011

 

 

BANDE ANNONCE :

 

 

SYNOPSIS : Alors qu'Hollywood s'apprete à franchir le cap du cinéma parlant, Georges Valentin vedette du muet rigole. Mais rapidement le succés de ce nouveau cinéma fait de lui un has been au succès déclinant tandis que Peppy Miller, une de ses fans a qui il a permis de faire ses premiers pas sur grand écran, devient une megastar.

 

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CRITIQUE : Comme Quentin Tarantino et Robert Rodriguez qui ont réalisé avec Grindhouse le rêve de rendre hommage au cinéma underground des années 70 en en reprenant l'esprit, le réalisateur Michel Hazanavicius s'est fait son propre plaisir en réalisant un film muet en noir & blanc et 4/3 dans la lignée des oeuvres de Chaplin. Un pari fou qui a déjà conquis la dernier édition du Festival De Cannes et qui va rencontrer le public à partir du 12 octobre 2012.

Des retrouvailles de Jean Dujardin avec le réalisateur Michel Hazanavicius on s'attendait plutôt a un troisieme OSS 117 mais au lieu de ça, c'est un film trés surprenant que nous livre le duo avec The Artist. A l'heure des projections numériques en 3D, leur nouveau long métrage fait allure d'ofnis. Difficile en effet de s'habituer a revoir un film muet et en noir & blanc sur nos écrans en 2011. Une folie permise par le producteur casse cou Thomas Langmann qui n'a definitivement pas peur d'aider les réalisateurs a aller au bout de leur projet les plus insensés.

Plus que le noir et blanc et l'image en 4/3, c'est surtout l'absence de dialogues qui est le plus perturbant dans The Artist. On s'attend à ce que les acteurs finissent par parler mais cela n'arrivera jamais à l'exception de quelques sons allant dans le sens de l'histoire. Un cahier des charges qui met la bande son en avant et qui oblige les acteurs à reprendre la façon de jouer de 1927 où les dialogues les plus importants apparaissaient sur des cartons.

 

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On a pas attendu The Artist pour savoir que Jean Dujardin est un excellent acteur. Il suffit par exemple de revoir Contre Enquete, Le Bruit Des Glaçons ou bien même les deux OSS 117 pour s'en rendre compte. Sa prestation dans The Artist reste tout de meme d'une complexité inédite qui mérite notre respect. Il ne faut pas cependant oublier Bérénice Béjo qui donne autant que l'acteur dans ce long métrage mais qui a pourtant été oubliée du palmarès de Cannes. Trés petillante elle semble sortie tout droit des films de l'époque, tout comme Jean Dujardin rappelle par moment Clark Gable. Autre grand talent celui du petit chien qui suit le héros en permanence capable de véritables prouesses. L'aspect muet perment aussi de retrouver au casting des vedettes américaines tels que John Goodman qui parait tellement naturel dans ce genre de long métrage.

Là ou certains crient au génie, d'autres pourront voir en The Artist que le délire d'un réalisateur qui a voulu se faire plaisir. Il faut bien l'avouer un film sans dialogues manque forcement un peu de peps et on fini par s'ennuyer un brin en suivant la déchéance d'une vedette du muet et la montée en parallele d'une jeune starlette qui toute sa vie n'oubliera jamais qu'elle lui doit sa réussite. Par son coté muet, cet hommage à l'age d'or d'Hollywood  va permettre au long métrage de s'exporter et part déjà dans les favoris pour les prochains Oscar.

Pari réussi pour Michel Hazanavicius qui a parfaitement su recréer le genre de l'époque tout en y apportant des elements de modernité qui en font bien un film de 2011. Reste à voir si le grand public osera aller voir ce genre de films bien loin des critères actuels des blockbusters.

 

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MON AVIS : 2/5

 

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