FICHE TECHNIQUE :
- REALISATEUR : Juan Carlos Fresnadillo
- AVEC : Clive Owen, Carice Van Houtten & Ella Purnell
- GENRE : Horreur
- DUREE : 1h41
- SITE OFFICIEL : http://www.intruders-lapelicula.es/
- DATE DE SORTIE : 11 Janvier 2012
CERTAINES SCENES PEUVENT HEURTER LA SENSIBILITE DES SPECTATEURS
BANDE ANNONCE :
SYNOPSIS : En Espagne et en Angleterre, l'histoire parallèle de deux enfants qui la nuit venue voit arriver dans leur chambre un monstre sans visage qui vient les attaquer. Des cauchemars devenus réalité dont vont être témoin leurs parents. Illusion collective ou réalité ?
CRITIQUE : Le retour de Juan Carlos Fresnadillo, le réalisateur de 28 Semaines Plus Tard, avec un nouvel film d'horreur est plutôt une bonne nouvelle pour tous les fans du genre. C'est donc quasiment les yeux fermés que l'on se précipite dans les quelques salles obscures qui diffusent ce nouveau long métrage. Peut être qu'il aurait mieux fallu regarder à deux fois avant de foncer.
Depuis quelques années, le cinéma hispanique a démontré de très grandes qualités en matière de cinéma d'horreur, c'est donc tout naturellement que le réalisateur Juan Carlos Fresnadillo est revenu sur ses terres d'origines pour mettre en scène son nouveau film. Une production Americano-Hispano-Anglaise imaginé par le réalisateur qu'il a voulu tellement complexe qu'il a du s'entourer de deux scénaristes pour arriver à pondre son histoire.
Essayez de raconter l'histoire d'Intruders à vos amis releve vraiment du challenge tant elle est tirée par les cheveux. Faut il mieux tenter de raconter en preservant le suspens d'un twist final sans interet ou bien y allait franchement en spoilant toute l'histoire ? Le film est tellement mauvais qu'on serait bien tenté de tout dévoiler des a présent pour expliquer a quelque point Intruders est un naufrage. Que ceux qui ne veulent rien savoir, arrete leur lecture immédiatement.
L'histoire d'Intruders commence en Espagne, un jeune garçon est expédié au lit par sa mère alors qu'il écrivait l'histoire d'un monstre sans visage. Durant la nuit le monstre imaginé devient réalité et pénètre dans l'appartement du jeune garçon Rêve ou réalité on ne le saura pas tout de suite. Scène suivante en Angleterre une jeune fille découvre une boite avec une page de cahier racontant la même histoire. Elle décide d'en écrire la suite et devient a son tour la victime du monstre.
On passe ensuite d'une scène a l'autre d'Espagne en angleterre sans savoir vraiment en quoi ces deux histoires sont reliées. En Espagne le film tire vers le plagiat de L'Exorciste quand un jeune pretre (joué par Daniel Bruhl, la gloire de la Nation d'Inglorious Basterds en espagnol dans le texte) se mêle à l'histoire et appelle un vieux pretre pour pratiquer un exorcisme. Un exorcisme pour un cauchemar ???? on frole déjà le grand n'importe quoi mais cela ne s'arrete pas là car pendant ce temps en Angleterre c'est une histoire de folie collective qui est le coeur de l'intrigue. Le père et la fille sont ils en train d'halluciner ou sont ils vraiment les victimes d'un monstre squatteur de placard ?
On veut y croire et les premières minutes posent une bonne ambiance, mais rapidement on se rend compte que les effets speciaux ratés seront masqués dans l'obscurité et que les scènes sans aucun intérêt s'enchaîne. Le film met un temps fou pour démarrer que lorsque le twist arrive on a déjà décroché. Avec de faux indices le réalisateur a voulu faire croire aux spectateurs que les deux histoires se déroulait à la même époque, SPOILER : en fait l'enfant espagnol est en fait le père de la jeune anglaise !!! et là on crit au n'importe quoi ! Pourquoi un enfant espagnol écrivait l'histoire qu'il a involontairement transmise à sa fille en anglais ??? et par dessus le marché vient l'explication de ce qu'est vraiment ce monstre : en fait le père du gamin fraîchement sorti de prison qui comptait kidnapper le garçon ! Vous n'avez rien compris c'est normal, c'est juste que Intruders repose sur tout un tas de mauvaises idées et d'incohérences.
Parlons tout de même un peu des acteurs. Les enfants interprètes par Izan Corchero et Ella Purnell sont tout de même très bons dans leur interprétations. La jeune fille que l'on avait vu en jeune Keira Knightley dans Never Let Me Go pourrait bien faire une belle carrière. Clive Owen qui joue son père est en roue libre et propose une prestation digne des plus mauvais Nicolas Cage. Daniel Bruhl est d'une fadeur a lui foutre des baffes et Carice Van Houtten en mère dépassé par les évènements est juste absente.
Le ratage totale d'Intruders lui vaut déjà la première place du classement des pires films de l'année 2012. Le niveau est tellement bas qu'il sera difficile de le battre dans la médiocrité. C'est un véritable défi de trouver la volonté de rester jusqu'au bout de ce navet. On y réfléchira désormais à deux fois avant de foncer voir un film de Juan Carlos Fresnadillo.
MON AVIS : 0/5
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